Même si, selon le ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, «
il n'y a pas de pagaille », les rues de Joinville-le-Pont,
comme celles de toutes l’Île de France ont été particulièrement difficiles à
utiliser depuis mercredi 8 décembre 2010.
Un grand merci aux quelques agents territoriaux qui ont
travaillé avec ardeur, mais peu nombreux, sur les chaussées. Jeudi, la plupart
des axes principaux étaient praticables.
Il n’en était pas de même des trottoirs. Par exemple, l’accès
au quartier Vautier par l’avenue du président Kennedy était extrêmement
dangereux. Le sol gelé, une forte pente, pas une once de sel sur un axe très
fréquenté par les riverains qui veulent rejoindre le centre ville ou les
transports en commun : résultat, des chutes à la pelle, et quelques
contusions. Les plus hardis marchaient sur la chaussée : entre deux
risques, ils choisissaient d’espérer que les voitures roulant plus doucement
feraient peut-être plus attention à eux.
À Joinville comme ailleurs, on constate que la disparition
des fonctionnaires qui veillaient autrefois sur notre environnement a des
conséquences néfastes sur notre vie quotidienne.