Le bouddhisme avait connu une progression fulgurante en occident au cours des années 1980. Alain Renon, dans Le Monde diplomatique (décembre 1997) recensait 200 monastères en France, pays de la plus forte implantation du bouddhisme en Europe. Parmi eux figure le monastère vietnamien Linh-Son, à Joinville-le-Pont (Val de Marne). Un de ses pensionnaires, maître Tri Tin, 70 ans alors, assurait vouloir enseigner et faire découvrir aux Français « la seule religion qui n’ait jamais exigé qu’on fasse la guerre en son nom ».
Le temple joinvillais est le siège de la congrégation Linh Son, qui regroupe une cinquantaine de pagodes à travers le monde, dont dix en France. Créé en 1975 par des personnes d’origine vietnamiennes, il a été agrandi dans un style extrême-oriental en 1984. Il a comme vocation de propager l’enseignement en se consacrant aux « trois joyaux » que sont, dans la doctrine bouddhiste, le Bouddha, le dharma (l’enseignement religieux) et le sangha (la communauté).
La congrégation a ouvert une Université orientale, basée à Vitry-sur-Seine. Elle a aussi créé une filiale, à Rançon, près de Châteauponsac (Haute-Vienne). Il s’agit d’une ancienne ferme, dont les bâtiments sont déjà partiellement réhabilités. Le nouvel établissement a été baptisé Tùng-Lâm.
Le temple joinvillais organise, le dimanche 3 avril 2011, un repas social végétarien pour pouvoir recueillir des fonds nécessaires à la poursuite du projet en Limousin.
Ø Monastère Linh-Son – 9, avenue Jean Jaurès 94340 Joinville-le-Pont – Téléphone : 01.48.83.75.47. Repas social végétarien le dimanche 3 avril 2011 à 11h, 20 euros. Accès : RER A, gare de Joinville-le-Pont (en face de la gare).