Plusieurs organisations patronales, dont la Cgpme, appuient les appels en faveur d’une régularisation.
Mais, si les temps sont souvent très longs pour ceux qui les vivent, les résultats arrivent aussi.
Un an et demi après le début de leur mouvement, cinq des huit sans papiers d’Oxyplus présents depuis le départ ont obtenu des autorisations temporaires de séjour et de travail. Les démarches continuent pour les autres.
Pour la sociologue Anne Bory et ses collègues (*), ces grèves marquent portent « l’action syndicale sur des terrains de lutte jusque là méconnus ou réputés particulièrement arides : intérim, travail à temps partiel et/ou à durée déterminée, travail au noir, aide à domicile. »
(*) Les travailleurs sans papiers réinventent la grève, Les Temps nouveaux, 7/02/2011.