J’ai évidemment suivi avec émotion l’évolution de la situation en Tunisie, un pays où j’ai souvent eu l’occasion de travailler et que j’aime. Je vais me contenter de citer un poème du journaliste et opposant tunisien Taoufik Ben Brik. Il l’avait écrit, dans la prison civile de Mornaguia, en novembre 2009, avant sa condamnation dans un procès trafiqué.
Le 14 janvier 2011, Taoufik Ben Brik exprime, dans le Nouvel Observateur (un journal auquel il collabore) : « Dans la rue, c'est un sentiment de liesse qui nous emplit. (…) La révolution a eu lieu, le peuple tunisien a fait tomber le tyran. Il y a donc une très grande joie mais nous restons sur notre faim! Je ne pense pas que les manifestations vont cesser. » Pout lui, le pouvoir intérimaire n'a « aucune légitimité. »
Ceux qui ne sont point familiers du soleil
sont atteints, à la lumière, de glaucome.
Le soleil se lève, alors sauve-toi, vampire !
Buveur de sang
On retrouvera le poème en entier sur le site Diasporafro