La notion d’installations classées trouve son origine dans un décret impérial du 15 octobre 1810, signé par Napoléon « empereur des Français, roi d’Italie, protecteur de la confédération du Rhin, médiateur de la confédération suisse ». Il concerne alors « les manufactures et ateliers qui répandent une odeur insalubre ou incommode », qui doivent être soumis à autorisation, après des enquêtes commodo et incommodo. Cette notion est élargie ultérieurement aux « établissements classés dangereux insalubres et incommodes » et s’applique dorénavant aux installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), dont la préfecture publie la liste.
Outre soixante dossiers archivés, concernant des activités ayant cessé, la liste des installations de Joinville-le-Pont comprend vingt sites, dont deux sont en fait rattachés à d’autres dossiers. Il y a donc 18 lieux concernés par ce classement.
Ce sont d’abord les équipements en lien avec l’automobile et les transports. La liste comprend quatre stations-service Esso, BP et Total du boulevard de l'Europe, de la rue Chapsal et du boulevard du Maréchal Leclerc. Figurent ensuite plusieurs garages : Peugeot, avenue Gallieni ; Locarest, rue de Paris et Joinville-Auto, avenue des Platanes. Une installation d’éclairage rue de Paris, un poste de la direction des routes quai de Polangis et la gare RER sont incluses également.
On trouve plusieurs chaufferies de logements collectifs ou d’immeubles d’activités (rue Henri Barbusse, boulevard du Maréchal Leclerc, rue de Paris, avenue Pierre Mendès-France). Un pressing de l’avenue Gallieni est classé.
Enfin, le principal site de la commune relevant des ICPE est l’ancien site industriel de MCL Cartier Lunettes (ex-Essilor puis Luxury Eyewear). Il relève de pas moins de neuf catégories impliquant un classement ou une autorisation. L’ancienne usine Cartier, fermée en 2013 et promise par le maire de Joinville, Olivier Dosne (Ump) à un usage de logement, relève des rubriques concernant l'hydrogène, les solvants, l’usage de minéraux (le platine notamment), l’électrolyse, les matières abrasives, les polymères et les vernis.
- Source : préfecture du Val-de-Marne.