Le journal municipal de Joinville-le-Pont, en octobre 2008, présentait le centre d’hébergement d’urgence (CHU) de la commune – situé avenue Galliéni – comme une « micro structure » avec ses sept lits développant « un secours d’un autre genre » par rapport à des centres parisiens qui reçoivent « chaque soir des centaines de sans abris anonymes. »
La structure d’hébergement d’urgence de Joinville ouvre habituellement ses portes pour la période hivernale, du 15 novembre jusqu’au 31 mars. Mais, en 2008, l’ouverture fut précédée d’une visite de la commission de sécurité le 14 novembre, qui relève des risques incendie. Et le 15 novembre, le maire, Olivier Dosne (Ump) décidait la fermeture sine die du seul établissement joinvillais qui permette de proposer un lit à ceux qui n’en ont pas.
Selon les textes légaux en vigueur, Joinville devrait disposer d’une place d'hébergement social par tranche de 2 000 habitants, soit neuf au total. Mais, désormais, il n’y en aura donc plus.
On relira avec grand intérêt le reportage d’Auriana Beauté, publié d’abord sur le site de Joinville écologie puis repris dans le magazine municipal sur ce centre et sur la façon dont on y vivait.
Au cours du conseil municipal du 9 décembre 2008, Olivier Dosne a expliqué l’on avait recensé dans Joinville au moins huit sans domiciles vivant dans la rue, hommes et femmes. Les services sociaux communaux organisent des maraudes, distribuent des chaussettes, des boissons chaudes et d’une liste des centres d’hébergement qu’il faut contacter via le numéro de téléphone 115.
Joyeux Noël tout de même !