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Joinville-le-Pont au jour le jour

Joinville-le-Pont au jour le jour

La vie locale sur les bords de Marne


Noël dans la rue à Joinville, mais en chaussettes

Publié par Benoit Willot sur 24 Décembre 2008, 00:06am

Catégories : #mal-logés

Le journal municipal de Joinville-le-Pont, en octobre 2008, présentait le centre d’hébergement d’urgence (CHU) de la commune – situé avenue Galliéni – comme une « micro structure » avec ses sept lits développant « un secours d’un autre genre » par rapport à des centres parisiens qui reçoivent « chaque soir des centaines de sans abris anonymes. »

La structure d’hébergement d’urgence de Joinville ouvre habituellement ses portes pour la période hivernale, du 15 novembre jusqu’au 31 mars. Mais, en 2008, l’ouverture fut précédée d’une visite de la commission de sécurité le 14 novembre, qui relève des risques incendie. Et le 15 novembre, le maire, Olivier Dosne (Ump) décidait la fermeture sine die du seul établissement joinvillais qui permette de proposer un lit à ceux qui n’en ont pas.

Selon les textes légaux en vigueur, Joinville devrait disposer d’une place d'hébergement social par tranche de 2 000 habitants, soit neuf au total. Mais, désormais, il n’y en aura donc plus.

On relira avec grand intérêt le reportage d’Auriana Beauté, publié d’abord sur le site de Joinville écologie puis repris dans le magazine municipal sur ce centre et sur la façon dont on y vivait.

Au cours du conseil municipal du 9 décembre 2008, Olivier Dosne a expliqué l’on avait recensé dans Joinville au moins huit sans domiciles vivant dans la rue, hommes et femmes. Les services sociaux communaux organisent des maraudes, distribuent des chaussettes, des boissons chaudes et d’une liste des centres d’hébergement qu’il faut contacter via le numéro de téléphone 115.

Joyeux Noël tout de même !

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J
Votre critique n'est pas justifiée orangeenavant. Je ne soutiens pas dans mon intervention O. Dosne qui au demeurant n'est pas "mon chef" (BWt semble être le votre par contre). Je dis simplement que l'on ne peut pas imputer au ouveau Maire un passif qui n'est pas le sien. La non conformité incendie du centre n'est pas de sa responsabilité. En l'occurence, la fermeture du CHU était la seule décision à prendre. C'est pourquoi je pense que l'article de BW est malhonnête et ne pose pas les bonnes questions.A bon entendeur.
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O
Je constate que nos amis Ump, supporters inconditionnels de notre nouveau maire (Mr Garçon, Joinvillais bien sur and co) sont bien là, toujours prêts à défendre leur héros. Ils n'imaginent même pas qu'il puisse ne pas être infaillible. Ce qui est drôle, c'est que le blog de Benoît Willot est autrement intéressant que celui d'Olivier Dosne, dont les articles pontifiants ne suscitent que peu de commentaires. Implicitement, les supporters de O. Dosne le reconnaissent puisqu'ils ne s'expriment pratiquement pas sur le blog de leur chef.... 
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J
Vais je être taxé de démagogie ....Pourquoi ne pas remettre aux norme le centre d'acceuil?Certains félicitent le maire sur son blog pour respecter la loi sur le service minimun d'acceuil. Pourquoi ne pas lui reprocher de ne pas respecter les textes en vigueurs sur l'hébergement d'urgence?
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M
Monsieur Willot,Comment pouvez-vous écrire un sujet de la sorte.La solidarité certes, mais pas au prix de l 'irresponsabilité.C'est de la mauvaise bonne conscience....., ce qui et grave.Même si ca ne sent plus la rose au parti socialiste, je tenais à vous souhaiter Monsieur Willot  de très bonnes fêtes.Cordialement                                                                                                            Monsieur Garçon                                                            UMP
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J
La suite car votre article ne cesse de me révolter par sa mauvaise fois et son approximation (dont je ne doute pas qu'elle soit intentionelle) :- c'est bien mal connaître la structure qui n'hébergeait plus depuis longtemps des SDF mais des jeunes en réinsertion pour plusieurs mois. La fermeture de la structure ne changera donc rien pour les personnes "en chaussettes" qui sont suivis de près par le CCAS. Mettre la fermeture du centre en parallèle de la situation des SDF est donc malhonnête.- c'est bien mal connaître la loi DALO qui impose 1 place d'hébergement pour 1000 habitants dans le cas de Joinville soit 17 lits. Notons que le "CHU" joinvillais ne répondait pas à la catégorie des lits de la loi DALO car, cf plus haut, ce n'était plus un accueil d'urgence. La fermeture du centre ne change donc rien sur les obligations de la commune (que bien peu de communes, même de gauche respectent !)
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