En septembre 2005, François Hollande était venu à Joinville-le-Pont, alors que, aux côtés de Nadine Bogossian, j’étais candidat pour une élection législative partielle. Nous n’allions pas gagner, mais le premier secrétaire du parti socialiste avait tenu à venir, alors que nous nous sentions bien seuls dans cette campagne imposée par la démission d’Olivier Dosne pour permettre à l’ancienne ministre Marie-Anne Montchamp (Ump) de reprendre son siège.
La France était déjà en crise économique. François Hollande voulait nous apporter un soutien personnel dans un contexte politique difficile, estimant que nous étions « en première ligne dans la lutte pour défendre le droit social ». Il avait souligné l’importance de traiter les enjeux environnementaux (autoroute, antennes) pour assurer un « avenir durable » pour les jeunes. Le dirigeant socialise s’insurgeait contre le scandale de la politique menée par certains maires, comme ceux de Nogent et Saint Maur qui refusent de construire un nombre décent de logements sociaux. Face à une droite arrogante, soulignait enfin François Hollande, le rassemblement à gauche est particulièrement nécessaire.
Nous sommes six ans plus tard, mais le message n’a pas pris une ride. François Hollande, sur le terrain depuis si longtemps, est un homme précieux, pour la gauche comme pour la France.
C’est pourquoi j’ai décidé de soutenir sa candidature dans les primaires citoyennes pour l’élection présidentielle de 2012.
François Hollande en 2005 à Joinville