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Joinville-le-Pont au jour le jour

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La vie locale sur les bords de Marne


Eau : pour mettre fin à la surfacturation, UFC - Que choisir ? propose de revenir à une gestion municipale

Publié par Benoit Willot sur 11 Février 2006, 07:00am

Catégories : #gestion communale

L’association de consommateurs UFC - Que choisir ? a réalisé une étude sur le prix de l’eau. Elle estime que l'eau distribuée par le Syndicat des eaux d’Île de France (SEDIF), l’organisme qui dessert Joinville le Pont, serait facturée 2,5 fois plus chère que ce qu'elle coûte.

Par rapport à d’autres agglomérations, la facture est également très défavorable à notre structure intercommunale. Le prix facturé serait 1,7 fois plus élevé que le prix de revient à Lyon et à Reims, 1,5 fois à Strasbourg, Angers et Nantes, 1,4 à Paris et à Lille.

L'étude menée sur 31 communes de France montre que les prix de l'eau pratiqués dans les grandes agglomérations urbaines sont, selon UFC - Que choisir ?  « parfaitement abusifs ». Pour l’organisation, les entreprises en charge de cette activité « constituent des bénéfices faramineux puisque les taux de marge nette sur chiffre d'affaires oscillent entre 26 et 42% ».

Quant au SEDIF, UFC - Que choisir ? estime qu’il atteint des sommets « inouïs » avec une marge nette de 59%. Le préjudice des 4 millions de consommateurs du SEDIF (dont les Joinvillais) atteindrait 230 millions d'euros sur l'année 2004. UFC - Que choisir ? en conclut que « au vu de ces chiffres, il est évident que le SEDIF doit renégocier immédiatement son contrat avec son délégataire ».

L'UFC-Que Choisir constate que deux entreprises se partagent le marché des grandes villes. Cette concentration extrême indique que le jeu concurrentiel est défaillant sur le secteur de l'eau. Par conséquent, à chaque renouvellement de contrat, les maires doivent envisager sérieusement l'opportunité d'un retour en régie publique. La menace de ce retour reste en effet le seul moyen immédiat d'accroître l'intensité de la concurrence.

L'association appelle à une réforme de la politique industrielle de l'eau et demande que:

- le projet de loi sur l'eau rende obligatoire l'avis du Conseil de la concurrence pour chaque renouvellement de contrat des villes de plus de cent mille habitants,

- le projet de loi sur l'eau crée un haut conseil de l'eau qui établira des normes de prix et des comparatifs entre les villes,

- le Parlement mette en place une mission d'information qui étudiera les moyens de mettre fin à la concentration industrielle du secteur de la distribution et de l'assainissement de l'eau .

Le renouvellement de la concession du accordée par le SEDIF devrait avoir lieu en 2008.

 Le SEDIF fournit l'eau du robinet à Joinville et dans une grande partie des communes de la périphérie

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Pétitions D'ACMEHalte à la surfacturation et au gaspillage de l'eau !La dernière enquête de "l'UFC Que choisir ?" place le Sedif (syndicat des eaux d'Ile de France qui regroupe 144 communes) en tête au niveau national pour la marge réalisée sur le prix de l'eau : 61,2% ! Un usager paie 1,60 € pour un mètre-cube d'eau distribué, alors que le coût de ce service est estimé à 0,62 € /m3 ! Où va le reste ? Pour signer LA PETITION : Halte à la surfacturation et au gaspillage de l'eau ! cliquez ICIhttp://www.acme-eau.org/index.php?action=formulaire&id_form=6656D'avance merci     Une évaporation qui n'est pas étrangère à la délégation consentie à Veolia Cie Générale des Eaux depuis 1923 par les élus du Sedif et aux fabuleux profits réalisés par la multinationale ! Le Sedif conteste les estimations de l'UFC Que choisir ? mais refuse de communiquer ses chiffres à l'association de consommateurs, c'est une position intenable ! Autre abus, les gros consommateurs d'eau (la ville de Neuilly sur Seine est en tête du palmarès) bénéficient de ristournes énormes : 61% de réduction à partir d'une consommation annuelle de 1 825 000 m3 en 2006 ; une véritable incitation à gaspiller l'eau, ressource si précieuse. Il est plus que temps d'agir car la chambre régionale des comptes a plusieurs fois déjà épinglé le Sedif.  Halte à la surfacturation et au gaspillage de l'eau ! En décembre, le Conseil d'administration du Sedif décide du prix de l'eau pour 2008. Nous demandons aux élus locaux des 144 communes membres du SEDIF de se prononcer et d'agir pour : -une baisse substantielle du prix de l'eau-la publication de tous les éléments qui concourent au prix de l'eau, demandés par l'UFC Que choisir ?-la transparence sur ce que paie l'abonné avec une facture lisible-la transparence sur l'état des réseaux et les travaux effectués dans chaque commune-la suppression des tarifs dégressifs pour les gros consommateurs d'eauEn 2010, le contrat qui lie le SEDIF à Veolia arrive à échéance. Aussi nous demandons aux élus locaux :-d'envisager la possibilité d'un non-renouvellement du contrat et du retour à une gestion publique et d'ouvrir en grand le débat à ce sujet et pour cela : -d'engager un audit sur la gestion actuelle et une autre étude sur les modes de gestion après 2010. Pétition à l'initiative de l'Association pour un contrat mondial de l'eau (ACME)  Pour signer cette pétition, cliquez ICI http://www.acme-eau.org/index.php?action=formulaire&id_form=6656D'avance merci
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