Le conseil municipal du 30 mars a accepté, manifestement sans enthousiasme même dans les rangs de droite, d’amputer une grande part
L’hôtel de ville n’est pas tout à fait une merveille architectural, on le sait. Et la place elle-même est guère plaisante – elle porte discrètement, le nom de Georges Defert, du nom du maire divers droite qui rasa l’ancienne mairie.
Mais pour installer le magasin, il faudra faire quelques travaux, et tout d’abord supprimer deux arbres – dont un bel arbre de Judée – et supprimer plusieurs jardinières. Les services municipaux garantissent que la construction sera « de qualité », que l’Algéco en question ne ressemblera en rien aux anciens baraquements, que tout ceci sera provisoire, précaire, révocable… Cependant, il faut constater que l’entrepreneur dispose d’un bail qui l’autorise à rester sur place pendant 7 ans.
Je suis évidemment très favorable au retour d’une maison de la presse sur le quartier des hauts de Joinville. Mais malgré tout, il y avait d’autres alternatives à la dénaturation du seul espace un peu aéré dans le périmètre : on pouvait, par exemple, aménager des espaces commerciaux sur le site de l’ancienne gendarmerie, qui est inoccupé depuis des années et pour lequel il n’y a aucun projet à court terme. Ou réutiliser certains des nombreux locaux désaffectés, en l’attente de jours meilleurs.
Bref, il n’était nullement nécessaire de couper deux arbres et d’occuper le parvis de
Les arbres menacés par le projet