L’assemblée générale de l’association Fanac, en
Il y avait 20 participants, car quelques parents avaient réussi à savoir la date de cette rencontre, à laquelle, curieusement, les adhérents ne sont pas convoqués. Chantal Le Goyat, la présidente, ancienne maire-adjointe jusqu’en 2002, semblait totalement dépassée par la situation.
Celle-ci n’est en effet pas très brillante. L’association a un statut bancal : elle est de droit privé, gère un service public municipal (arts plastiques, danse, musique) avec des moyens publics en très grande partie, puisque la plupart des enseignants sont aujourd’hui des fonctionnaires. Gérard Outtier, maire-adjoint (UMP) a donc indiqué que l’on allait « vers une dissolution de l'association et une reprise de l’activité par la ville ».
C'est la ville qui assume les investissements et les charges, les coûts salariaux pour la mairie étant estimés à 263.000 euros. L’association, qui encaisse les cotisations et paiements des parents, dispose d’une forte trésorerie (210.000 €) qui devrait revenir à la ville en cas de suppression.
L’association Fanac compte 863 adhérents. Par activité, les élèves sont 451 pour la danse, 67 pour les arts plastiques et 419 pour la musique.
Pour les arts, la disparition du patchwork est prévue, malgré le succès de l’exposition des travaux en mairie en juin.
La danse recherche toujours des locaux, ballottée chaque année d’un lieu à l’autre et éclatée entre plusieurs sites. Une pétition a été lancée par des parents des 3 disciplines de danse (classique, afro, contemporain). Le représentant de la municipalité, Gérard Outtier, n’a pu que regretter cette situation et promettre « une réponse du maire avant le 14 juillet »: Assurant soutenir les parents, il a envisagé, à moitié en forme de boutade « un 2ème Algeco devant la mairie ».
En matière de musique, les parents ne comprennent pas les règles de passage d'une classe à l'autre ; ils s’étonnent de la priorité absolue donnée au solfège. La politique actuelle fait que les adolescents fuient Pourquoi , par exemple, n'y a-t-il pas de rock, alors que les professeurs sont volontaires et que les jeunes en veulent ?
Surtout, les parents s’inquiètent de l’absence de dialogue avec
L'école de musique Hector Berlioz, sur l'île Fanac