Les marchands de journaux, comme les boutiques distribuant des produits vidéo, vont mal. Partout en France, et souvent bien ailleurs, ces deux marchés s’effondrent ; on achète moins d’imprimés, presque plus de cassettes et moins de supports numériques aussi.
Pour autant, les lieux de diffusion d’informations et de biens culturels sont fondamentaux. C’est pourquoi, en 2005, une bonne idée avait été lancée. Pour remplacer l’ancienne maison de la presse disparue, pourquoi ne pas la faire rejoindre le vidéo-club
L’affaire était annoncée, y compris par voie d’affiches pendant l’été 2005, mais ne se fit pas. Un an plus tard, la mairie privatisait la place de l’Hôtel de Ville, en permettant que s’y construise un édifice provisoire, mais prévu pour durer 7 ans, où sont aujourd’hui vendus des livres, de la papeterie et
Mais que devient le vidéo-club ? Et bien, il va fermer. Il aurait trouvé un acquéreur, en l’occurrence une banque, ce qui n’a pas plu à l’équipe municipale qui trouve qu’il y a bien assez d’établissements financiers dans le quartier.
Pour en faire quoi ? Nul n’en sait rien, il est vaguement prévu que ce puisse être « un équipement public ». Mais il n’est pas question d’y transférer la fameuse maison de la presse.
L’Office municipal d’Hlm était propriétaire du local ; il l’a vendu, il y a quelques années, pour 700.000 francs à l’actuel propriétaire. Ce dernier le revend donc environ 3 fois plus cher à la ville : une belle performance en quelques années !
Le vidéo-club (au centre)