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Joinville-le-Pont au jour le jour

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La vie locale sur les bords de Marne


Vidéo et presse : histoire joinvillaise

Publié par Benoit Willot sur 24 Novembre 2006, 00:00am

Catégories : #gestion communale

Les marchands de journaux, comme les boutiques distribuant des produits vidéo, vont mal. Partout en France, et souvent bien ailleurs, ces deux marchés s’effondrent ; on achète moins d’imprimés, presque plus de cassettes et moins de supports numériques aussi.

Pour autant, les lieux de diffusion d’informations et de biens culturels sont fondamentaux. C’est pourquoi, en 2005, une bonne idée avait été lancée. Pour remplacer l’ancienne maison de la presse disparue, pourquoi ne pas la faire rejoindre le vidéo-club de la rue de Paris , manifestement sous-utilisé ?

L’affaire était annoncée, y compris par voie d’affiches pendant l’été 2005, mais ne se fit pas. Un an plus tard, la mairie privatisait la place de l’Hôtel de Ville, en permettant que s’y construise un édifice provisoire, mais prévu pour durer 7 ans, où sont aujourd’hui vendus des livres, de la papeterie et la presse. Au passage, il a fallu sacrifier quelques arbres, pas mal de plantes, et un espace public.

Mais que devient le vidéo-club ? Et bien, il va fermer. Il aurait trouvé un acquéreur, en l’occurrence une banque, ce qui n’a pas plu à l’équipe municipale qui trouve qu’il y a bien assez d’établissements financiers dans le quartier. Pierre Aubry a donc annoncé, lors du conseil municipal du 17 octobre 2006 que la ville allait acheter le local, pour la coquette somme de 300.000 euros.

Pour en faire quoi ? Nul n’en sait rien, il est vaguement prévu que ce puisse être « un équipement public ». Mais il n’est pas question d’y transférer la fameuse maison de la presse.

L’Office municipal d’Hlm était propriétaire du local ; il l’a vendu, il y a quelques années, pour 700.000 francs à l’actuel propriétaire. Ce dernier le revend donc environ 3 fois plus cher à la ville : une belle performance en quelques années !

 Le vidéo-club (au centre)

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G
Les services publics sont aussi un facteur de centralité et donc de commercialité...
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O
bonjour ,<br /> une remarque sur ce sujet pour préciser qu'il me semblerai particulièrement déplacé pour une municipalité qui manifeste publiquement son souhait de développement commercial sur la zone HAUT DE JOINVILLE d'envisager d'installer un service public en lieu et place du local vidéo . <br />  Que se passe-t-il si l'exploitant acuel continue son activité ou dépose le bilan ? <br />  
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G
Votre réponse semble pertinente mais sur le fond du dossier vous n'avez pas répondu à mes questions : <br /> - Avec le recul, etait ce ou non une bonnen action que d'implanter une presse sur  le parvis de l'hôtel de ville ?<br /> - la commune doit elle acheter le local vidéo pour y placer un service public ?
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G
Pour ma part je trouve que la rue de Paris est mieux avec un presse que sans qs'il faut que le parvis soit plus laid qu'il ne l'était déjà, peu importe.Vous savez bien par ailleurs que l'OPHLM n'est pas titumaire d'un droit de préemption. Il ne pouvait donc pas acheter le local vidéo ! La désinformation ce n'est pas très honnête...G. PIRATE
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B
L'office ne pouvait peut-être pas acheter le local : mais il n'était surtout pas obligé de le vendre ! Car c'est bien à lui que ledit local appartenait avant qu'il ne le cède.
G
Votre article m'interroge sur plusieurs points :<br /> - Vous semblez en désaccord avec l'installation de la presse sur le parvis de l'hôtel de ville. Est ce votre position ? Quelle solution alternative proposiez vous ?<br /> - Franchement, le parvis de l'hôtel de ville n'était pas un modèle d'espace public agréable et convivial. Les efforts d'intégration du bâtiment sont visibles (peintures murales). Ou est l'intérêt général pour les joinvillais : avoir rapidement un service de proximité de presse ou avoir un arbre ?<br /> - On comprend que la maison de la presse qui vient de s'installer ne puisse pas rejoindre le local vidéos. Les investissements du courageux exploitant de cette presse doivent être rentabilisés. <br /> - Préférez vous que la commune achète le vidéo qui ferme pour y mettre un service public ou qu'une nouvelle banque s'installe ?<br /> - La commune achète au prix du marché (estimation des domaines). le propriétaire actuel (comme tous les propriétaires) réalise une plusvalue due à l'évolution des prix de l'immobolier. Est si condamnable ?<br />  
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B
Le parvis de l'hôtel de ville n'était sûrement pas un modèle du genre. Mais aujourd'hui, ce n'est hélas pas mieux. <br /> Si la ville voulait acherter un local, elle pouvait le faire auprès de l'Ophlm qu'elle contrôle.

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