Il est des domaines où les trucages sont interdits, d’autres où ils sont bienvenus, comme au cinéma.
La création de l'EST en 1997 s’est faite sur une nouvelle approche des effets visuels pour le cinéma, fondée sur l'idée générale d'ingénierie.
La première moitié des années 90 avait été une période pionnière pour les effets visuels numériques, durant laquelle la possession de tous les outils était essentielle à leur maîtrise. La fin de la décennie marquait une nouvelle étape, les outils devenant partout disponibles et abordables.
Pour le Pdg, Christian Guillon, « ce n'était donc plus de posséder ces outils qui restait essentiel, puisque n'importe qui allait pouvoir le faire, mais de concevoir, d'organiser et de coordonner leur utilisation. »
C’est une position particulière que choisit l'EST en décidant « d'ouvrir la boite noire », de partager avec le réalisateur et les techniciens du film les informations technico-artistiques qui leur permettent d'intégrer les effets numériques dans leur propre travail.
Cette méthode a amené la société joinvillaise à ne pas fabriquer en interne tous les trucages qui nous étaient confiés, mais à en sous-traiter une large part, en fonction de leur nature et/ou de leur quantité, tout en en conservant la responsabilité totale.
L’atelier des bords de Marne a contribué à des séquences spectaculaires qui impliquent la direction de tous les types d'effets spéciaux et visuels, comme « Le Boulet » de A. Berberian et F. Forestier, ou « Les Rivieres Pourpres » de M. Kassovitz. Il réalisé aussi des interventions beaucoup plus modestes mais nécessaires à la narration, sur les films d'auteurs comme
Parmi les productions 2006, la filmographie compte Camping, du voisin