Angélique Négroni raconte dans le quotidien Le Figaro (
« Pour se loger, certains ont choisi des tentes - souvent regroupées dans un même lieu, parfois disséminées -, d'autres ont monté des cabanons de fortune coiffés d'une bâche de plastique en guise de toit. D'autres encore se sont construits, avec une stupéfiante habileté, de véritables petits chalets, comme celui de ce vieux couple polonais, perché en haut d'une butte et coincé entre deux bretelles d'autoroute, près de Joinville-le-Pont. Devant cette datcha de bric et de broc, un petit potager soigneusement entretenu permet d'avoir en été des fruits et des légumes. »
Stephen, 39 ans, illustre « le parcours d'un homme ordinaire qui, avant de perdre son emploi, gagnait bien sa vie ». Il est à la rue depuis neuf ans.
En 1990, Stephen était propriétaire d'un appartement à Nogent-sur-Marne. Il avait femme, voiture, moto et bon salaire en tant que photograveur dans
Il trouve le baraquement du Bois de Vincennes « une pièce insalubre d'un baraquement situé dans le bois de Vincennes qui borde les immeubles cossus de Nogent-sur-Marne ». Il y vit depuis six ans avec d'autres SDF. « Il y a Valérie, « la parano qui cherche sans cesse la bagarre ». Il y avait « son copain », mais parti depuis peu car « il était trop malade pour rester ici ». »
Une unité d'assistance aux personnes sans abri