La volonté de l'ancienne secrétaire d'Etat, Marie-Anne Montchamp, de retrouver sur siège de députée de la septième circonscription plonge la droite val-de-marnaise dans un véritable maëlstrom.
L'ancienne du gouvernement Raffarin a bien récupéré un poste de chargée de mission à l'Elysée, mais elle préfère retrouver l'Assemblée nationale et a publiquement obtenu l'accord de son suppléant, le pharmacien joinvillais Olivier Dosne, qui a annoncé sa démission prochaine. Elle a également, selon elle, reçu l'aval du président de l'UMP, Nicolas Sarkozy.
Mais au niveau local, c'est autre chose. Ainsi, Marie-Anne Montchamp a dû faire face à l'hostilité de la quasi totalité des caciques de l'UMP lors du dernier bureau départemental de la formation à laquelle elle appartient.
Jacques Martin, le premier magistrat (UMP) de Nogent, dont elle fut l'adjointe à la mairie , avant de se démarquer pour refuser d'endosser les faramineuses hausses d'impôts qu'il a fait voter, clame partout qu'il sera candidat.
Pour compliquer un peu la donne, les rumeurs vont bon train. Ainsi, la lettre confidentielle Première Heure évoque-t-elle une "candidature unique" à gauche, celle du président du conseil général Christian Favier (PCF). Le Parti socialiste n'a pourtant jamais présenté de candidat commun avec les communistes dans le département et le journaliste du bulletin a bien eu confirmation, au PS, qu'il n'y avait aucune discussion avec les autres formations de gauche et qu'il y aurait bien une candidate socialiste (Nadine Bogossian qui avait obtenu en 2002 près de 5 fois plus de voix que la candidate communiste). Mais rien n'y fait ; la rumeur est lancée, sans doute pour accroître encore la confusioin à droite.