L'incendie survenu au bâtiment de l'Aviron Marne et Joinville la semaine dernière en est l'illustration dramatique : l'île Fanac (Joinville le Pont) connaît de nombreux problèmes de sécurité.
Territoire protégé pour ses qualités naturelles et son patrimoine immobilier, l'île est un éco-système très particulier, comme la plupart des autres territoires insulaires de la Marne.
L'accès est limité puisqu'il n'est possible qu'en bateau ou par un escalier situé au centre du pont de Joinville, ce qui a causé des soucis aux secours et a nécessité une mobilisation inhabituelle de moyens. La difficulté d'accessibilité concerne également les personnes à mobilité réduite, qu'elles soient résidentes ou utilisatrices des services qui y sont installés : école de musique, art plastique, clubs sportifs...
L'ensemble de l'île est inondable, en cas de crue importante, et des règles particulières sont imposées par le plan de prévention du risque d'inondation (actuellement en révision).
Enfin, depuis 5 ans environ, on assiste à une hausse de la délinquance, avec un nombre important de cambriolages signalés, mais également de nombreux actes moins graves, bien que fort ennuyeux par leur répétition : dégradation de matériel (vélos notamment), tags, etc. Les nombreux recoins et zones peu éclairées semblent propices au statioinnement d'individus ou groupes, d'autant que la police est rarement vue sur place.
Le comité de l'île Fanac a demandé la fermeture par une barrière de l'accès à l'île de nuit. Cette position est partagée par la majorité des habitants, mais certains semblent réticents. D'autres mesures de sécurité devront sans doute être examinées, y compris la mise en place d'un système de vidéo-surveillance.