L'application de l'article 89 de la loi de décentralisation du 13 août 2004, (au bénéfice de l'enseignement privé) – qui avait été suspendu – fait l’objet de nouvelles directives du gouvernement.
Cette mesure, obligerait les communes à financer l'école privée choisie par les parents dans une autre commune, fera payer un lourd tribut à la collectivité et instaurera un système inégalitaire.
Pour Joinville, cette charge représenterait plus de 90 000 euros par an.
Beaucoup de communes auront bien du mal à faire face à cet accroissement injustifié des dépenses, ce qui entraînera une augmentation des impôts locaux.
Cela s'inscrit en outre dans la politique de restriction budgétaire actuelle à l'égard de l'enseignement public.
Le Collectif pour la promotion et la défense de l'école publique de proximité appelle à l'abrogation de l'article 89 de la loi du 13 août 2004 et à l'organisation d'un débat sur les rapports public/privé et sur l'avenir du service public d'éducation.
Le collectif a également lancé une pétition et recherche des témoignages, dans le prolongement de la démarche participative qu’il met en œuvre depuis l'automne 2004. Début septembre 2008, 11 272 internautes avaient signé la pétition.
Contacts et signature de la pétition : Collectif pour la promotion et la défense de l'école publique de proximité.