La fédération du parti socialiste du Val de Marne connaîtra un changement puisque sa dirigeante, Michèle Sabban, vice-présidente du conseil régional, a annoncé qu’elle quittera sa fonction de première secrétaire fédérale à l’issue du congrès.
En ce qui concerne l’équilibre entre les motions, la nouvelle donne devrait être beaucoup plus ouverte que ce qui prévalait jusqu’ici, puisque la motion emmenée par François Hollande l’avait largement emportée (62%) en 2005. Environ 660 val-de-marnais avaient manifesté leur engagement en signant l'une des 5 motions proposées au vote.
Voici quels sont, selon moi, les enjeux de ce congrès :
- La motion A (Bertrand Delanoë)
C’est clairement celle qui rassemble la direction sortante, l’énorme majorité des élus, notamment le sénateur Serge Lagauche, les députés René Rouquet, Jean-Yves le Bouillonnec ainsi que la plupart des maires, conseillers généraux et conseillers régionaux. Elle est donc nettement en situation de favorite. Elle compte 183 signataires dans le département.
- La motion B (pôle écologique)
Si la contribution du pôle écologique avait séduit un nombre significatif de militants, sa transformation en motion s’est accompagnée d’une perte de nombre de ceux qui la suivaient, dont une partie a rejoint les motions C, D et E. Elle ne devrait avoir qu’un score symbolique. Elle indique avoir 11 signataires dans le Val de Marne.
- La motion C (Benoît Hamon)
Malgré la diversité des groupes qui se sont réunis derrière le député européen, une véritable dynamique semble s’être engagée derrière cette motion au plan national, qui se vérifie dans le Val de Marne par une participation à ses réunions. Peu d’élus parmi les signataires du texte « Un monde en avance », mais on compte Razzy Hammadi, dirigeant du mouvement des jeunes socialistes. Un Joinvillais fait partie des 77 signataires dans le Val de Marne, Gilles Le Bris.
- La motion D (Martine Aubry)
L’appui de Laurent Fabius lui a assuré un socle solide de départ dans le département, avec le député-maire de Créteil, Laurent Cathala. C’est le premier challenger de la motion A. Elle rassemble 123 signataires dans le Val de Marne, dont deux Joinvillais, Henri Sécail, ancien conseiller municipal et Jean-Jacques Dret.
- La motion E (Gérard Collomb et Ségolène Royal)
Si les partisans du texte ne comptent qu’un seul maire d’une petite commune, Jean-Louis Cohen (Ablon), les animateurs de cette motion comptent sur la dynamique qui a montré un afflux de participants aux rencontres et débat qu’elle a organisé. Denis Weissler, maire adjoint d’Arcueil, espère que sa motion créera la surprise au moment des votes. On relève 260 signataires dans le département, ce qui en fait celle qui a engrangé le plus grand nombre de soutiens. Parmi ceux qui ont parrainé cette motion, plusieurs Joinvillais : Jean François Clair, Alain Loréal, André Maizener, secrétaire de section et Benoit Willot, conseil municipal.
- La motion F (Franck Pupunat, Utopia)
Comme lors du précédent congrès de 2005, les partisans de ce texte ne devraient jouer qu’un rôle symbolique. Pourtant, ses responsables se félicitaient d’être passés de 5 à 10 soutiens.
- Voir sur cette page la présentation des motions .