Samedi 25 novembre 2006, le débat sur les aménagements prévus dans le projet présenté par la direction des routes d’Île de France (un service du ministère des transports) s’est déplacé sur le terrain. Une cinquantaine de personnes ont rejoint au moins un des trois sites (quai de la Marne, quai de Polangis et quartier des Guinguettes) sur lesquels les responsables de la concertation ont pu expliquer les conséquences concrètes de leur projet. Des riverains, Joinvillais, mais également de Nogent et Champigny, ont pu faire valoir in situ leurs objections ou propositions.
Parmi les participants, le scénario A (l’élargissement des viaducs avec la création d’une cinquième voie permanente) est toujours aussi peu populaire. Mais le scénario B (l’aménagement de la voirie existante avec la pose de protections phoniques) soulève toujours des objections du côté de certains riverains. Ces derniers, dont
Les responsables de l’équipement sont dubitatifs sur la possibilité de réaliser une véritable réduction des nuisances pour le voisinage sans installer des protections suffisamment hautes pour être efficaces. Mais ils ont proposé d’étudier un scénario C : la pose de petit murs anti-bruits sur les actuels viaducs.
Une telle option changerait singulièrement la donne : les travaux seraient de moindre ampleur et se feraient sur l’actuelle voirie ; par contre, pour ne pas trop gêner le trafic, ils auraient lieu sans doute de nuit. Le coût serait bien moindre ; de ce fait, l’option de réaliser un partenariat public-privé deviendrait caduque. Il faudrait donc que l’État et la région trouvent, dans leur budget normal, les sommes nécessaires à cet aménagement.
Même s’il est plus économique, l’éventuel « scénario C » dépasserait sans doute les 85 millions d’euros, une somme aléatoire dans l’actuelle pénurie de moyens publique. Les réalisations annexes, comme la passerelle reliant le parc du Tremblay au Bois de Vincennes, seraient sans doute abandonnés.