Faut-il augmenter ou diminuer la densité à Joinville ?

Le 6 octobre, un débat organisé dans le cadre de la préparation du plan local d’urbanisme a permis d’éclairer une question d’apparence technique, mais qui véhiculait de nombreux enjeux symboliques et politiques. Quelle densité faut-il à Joinville ? C’est à dire, en clair, faut-il construire des logements pour renforcer la population, ou au contraire empêcher d’en bâtir pour que les gens s’installent ailleurs.

La commune est aujourd’hui moyennement dense : plus que Champigny ou Saint Maur, mais moins que Vincennes ou Saint Mandé par exemple. Il y a, en gros, deux positions opposées.

Certains considèrent qu’il faut – au maximum – maintenir le nombre d’habitants actuel, voire le faire régresser. La densité est alors le symbole de l’ennemi à vaincre, la surpopulation.

D’autres pensent que, pour éviter de consommer trop d’espace rural et naturel en lointaine banlieue, il faut produire des logements dans les villes proches de Paris, bien desservies par les transports en commun. C’est le schéma sur lequel se situe le conseil régional qui favorise une densification en petite couronne.

Pour ma part, je suis proche de cette dernière position. Encore faut-il l’appliquer avec discernement. Il y a des quartiers de Joinville dans lequel un équilibre est atteint, où il faut protéger l’habitat pavillonnaire. Dans d’autres zones, notamment autour des grands axes (rue de Paris, boulevard du maréchal Leclerc, avenue Galliéni par exemple), il serait au contraire utile de renforcer l’offre de logements et d’activités.

La densité de la population en Île de France