D’importantes évolutions semblent se profiler en matière d’habitat, qui risquent de bouleverser la situation déjà peu fameuse que nous connaissons actuellement. Un amendement à la loi solidarité et renouvellement urbain, adopté par l’Assemblée nationale, risque de réduire fortement l’efficacité déjà relative de la règles des 20% de logements sociaux. De plus, diverses mesures encouragent de fait la vente d’Hlm à leur occupants.
Des élus de gauche d’Île de France ont lancé un appel contre le projet gouvernemental prévoyant la vente de logements sociaux. Maxime des Gayets, porte-parole de l'association RéSo (Réformistes et solidaires) coordonne cette initiative.
Voici le texte de l’appel :
« Le gouvernement prépare une nouvelle provocation : il envisagerait la vente de 15 000 logements HLM par an dans tout le pays. Au lieu de développer le logement social, d’offrir une réponse aux neuf millions de mal-logés, il entendrait brader le patrimoine des organismes HLM, sous le prétexte d’aider à l’accession à la propriété. Il voudrait étendre les choix politiques du conseil général des Hauts-de-Seine à l’ensemble du pays et effacer jusqu’à l’idée d’une intervention publique pour un patrimoine public au service du droit au logement pour tous et partout.
« Quand le marché démontre son incapacité à répondre aux besoins, une vraie politique pour le logement passe par la relance de la construction de logements HLM pour répondre à tous les besoins, pour développer un patrimoine public susceptible de lutter contre les spéculations foncières et immobilières et de contribuer à la baisse des prix et des loyers de tous les logements.
« Nous, élus, nous nous opposons fermement à cette logique de disparition de moyens d’intervention publique, à ce choix qui aggraverait encore la fracture sociale et ne répondrait en rien à la crise du logement, et nous appelons au rassemblement de tous pour refuser ces ventes de logements sociaux.
« Quand le marché démontre son incapacité à répondre aux besoins, une vraie politique pour le logement passe par la relance de la construction de logements HLM pour répondre à tous les besoins, pour développer un patrimoine public susceptible de lutter contre les spéculations foncières et immobilières et de contribuer à la baisse des prix et des loyers de tous les logements.
« Nous, élus, nous nous opposons fermement à cette logique de disparition de moyens d’intervention publique, à ce choix qui aggraverait encore la fracture sociale et ne répondrait en rien à la crise du logement, et nous appelons au rassemblement de tous pour refuser ces ventes de logements sociaux ».
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