Lundi 7 avril 2008, à l’occasion du passage en France de la flamme olympique, il aurait été symbolique que la mairie de Joinville-le-Pont puisse arborer un drapeau tibétain, comme l’ont fait nombre de communes : par exemple, Nantes ou plus près de nous, Saint Mandé et Saint Maur des Fossés.
En effet, le nom de Joinville est lié aux Jeux Olympiques : le bataillon de Joinville préparait les athlètes français, tandis que le « salut de Joinville » a été, jusqu’à la seconde guerre mondiale, utilisé lors cérémonies protocolaires.
Par ailleurs, la commune accueille un centre bouddhiste, la pagode Linh Son, qui a déjà accueilli le Dalaï Lama.
C’est pourquoi j’ai proposé au maire d’arborer le drapeau tibétain, mais ma proposition n’a pas reçu de réponse à ce jour.
On remarquera aussi l’initiative d’un athlète licencié à un club Joinville, Romain Mesnil. Le perchiste a rejoint l’ACPJ (Athlétique club de Paris Joinville). Il exprimait son point de vue sur les JO au micro de Rtl : « Notre principale mission aux Jeux Olympiques est de pratiquer notre sport et d’essayer de gagner. Reste que les sportifs ont une conscience. On ne peut donc pas se rendre là-bas en faisant comme si de rien n’était. »
Romain Mesnil avait proposé le port d’un ruban vert pendant les JO afin de dénoncer la situation des droits de l’homme en Chine. Mais le 3 avril, c’est finalement sur le port d’un badge que les athlètes français se sont mis d’accord. Au côté de David Douillet, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Romain Mesnil a présenté le badge aux couleurs olympiques orné du slogan « Pour un monde meilleur. »
Dans la conférence de presse de présentation du badge, le perchiste a déclaré « Avec ce badge, on remet les valeurs de l’olympisme au cœur des JO, organisés dans un pays qui ne les respecte pas ». Romain Mesnil est président du Syndicat des athlètes français.
