La vue de l'encombrement du parking à vélo du RER démontre une évidence : le vélo est un moyen de transport utilisé quotidiennement. Mais en me rendant mardi soir 5 avril à une réunion sur le plan d'urbanisme à l'école Polangis, j'ai dû constaté qu'il était bien difficile de trouver un endroit ou garer ma bicyclette. Pourtant, c'était un des thèmes du débat.
Samedi dernier, les élèves des cours moyens de l'école Clémenceau, au Perreux sur Marne, ont inauguré le premier ramassage scolaire à vélo de leur commune. Ils s'inspiraient de l'exemple voisin de l'école Jean jaurès de Champigny, où (les beaux jours) 80 enfants participent à un tel mode de déplacement depuis 3 ans. Il y a trois ans, Saint Maur avait également connu une expérience éphémère.
Pédagogique, l'organisation d'un "vélo-bus", avec des enfants encadrés par des adultes (casques, vêtements réfléchissants) demande de la logisitique, de l'organisation des parents et la bienveillance de la mairie. Mais à Joinville, le maire a dû concéder que la ville était "un peu en retard" pour le "vélo travail".
Le ramassage scolaire à vélo se pratique aussi en province : ici, à Valence, Drôme (Publicy)