Le 29 avril 2009, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a présenté les conclusions des travaux de son secrétaire d’État à la région capitale, Christian Blanc sur ce qu’il baptise « Le Grand Paris ».
Que faut-il en penser ?
Pour ma part, j’en pense plutôt du bien – mais je n’y crois guère.
Si l’ensemble du programme était réalisé ce serait fantastique : un nouveau réseau de transport en commun de 130 km, 70 000 logements par an (au lieu de 40 000), des projets culturels, des pôles économiques… Tout ceci est bien beau, magnifique même. Cependant, où est l’argent ? Où sont les moyens techniques et politiques pour conduire cette politique ambitieuse ?
On annonce pour l’automne un projet de loi ; attendons de voir. On n’empêchera pas de penser que l’expérience, récente ou pas, conduit à douter fortement que ce qui constitue un plan majeur dépasse réellement le seul stade de la communication.
Nicolas Sarkozy a eu une très jolie phrase : « ce qui ne va pas, c’est qu’on dit aux gens, abandonnez votre voiture et dans 40 ans, on construira les transports qui vous permettront de la remplacer ! »
Mais il faudrait une vraie révolution dans la procédure administrative pour réussir à changer effectivement le processus de production des infrastructures. Peut-être, sait-on jamais, sortira-t-elle des états généraux du Grand Paris prévus début 2010 ?
Sur ce débat, on se réfèrera volontiers au blog Paris est sa banlieue, le plus intéressant sur la construction de la métropole francilienne. Et on n’oubliera pas de visiter la Cité de l’Architecture à Paris (1, place du Trocadéro 75016 Paris – M° Trocadéro) où sont présentés les travaux des architectes et les projets présentés.
Voir aussi le dossier sur le site de la présidence de la République.
En ce qui concerne les Bords de Marne, on remarquera que, en déplaçant le terminus du métro du Sud-Est parisien de Fontenay (comme prévu par le conseil général avec Orbival) à Marne-la-Vallée (Noisy / Descartes), le plan Blanc-Sarkozy ne dessert plus Joinville-le-Pont. Mais il est vrai qu’il s’agit d’esquisses d’ébauches.
La carte du réseau de transport envisagé