La révision du calendrier électoral suscite de plus en plus d’opposition. Après l’AMF et l’Association des petites villes de France (APVF), les maires des villes moyennes «renouvellent leur attachement» au respect de la loi du 15 décembre 2005 qui fixe la date des élections municipales à mars 2008.
Le président de l’Association des maires de petites villes de France (APVF), Jacques Pélissard, député UMP et maire de Lons le Saulnier (Jura), qui vient par la bouche a souligné l’hostilité des maires à une fixation de la date des élections municipales à l’automne 2007. Il s’est prononcé pour un maintien du calendrier de mars 2008.
L’APVF indique que «les maires des petites villes s'inquiètent des déclarations visant à modifier à nouveau le calendrier électoral pour les élections municipales». Selon l’association, les maires «ne comprendraient pas que l'on modifie à nouveau le calendrier pour convenance politique, quel que soit le nouveau président de la République, et que la première loi votée par le prochain gouvernement consiste en juillet prochain à modifier la loi électorale». «Une telle modification reviendrait à fixer la date des prochaines élections municipales quatre mois plus tard (...) au mépris de tout débat démocratique et de la réglementation du financement des campagnes électorales».
La loi du 15 décembre
La révision du calendrier électoral suscite de plus en plus d’opposition. Après l’AMF et l’Association des petites villes de France (APVF), les maires des villes moyennes «renouvellent leur attachement» au respect de la loi du 15 décembre 2005 qui fixe la date des élections municipales à mars 2008.
La Fédération des maires des villes moyennes (FMVM), présidé par Bruno Bourg-Broc, député-maire (UMP) de Châlons-en-Champagne, s’est inquiétée des «conséquences que pourrait entraîner la révision du calendrier des élections municipales évoquée par certains dans le cadre de la campagne présidentielle.» «Une telle modification poserait en effet des problèmes de gestion tant au niveau organisationnel que sur le plan juridique pour les équipes municipales et serait source de paralysie et de contentieux», estime la FMVM pour qui «les règles applicables en matière
Sur le plan local, s’il semble utile que certains sortants puissent sortir très vite, on s’inquiètera aussi cependant de cette éventuelle manipulation de dates pour raisons de convenances politiciennes.