Le collectif des familles de l'hôtel Hipotel (ex-Campanile) de Joinville le Pont s'est réuni samedi 25 février 2006, en présence de 12 familles et de personnes venues les soutenir. Elles ont pu témoigner
Le collectif a décidé de manifester une nouvelle fois, lundi 27 février à 14h, devant le Samu social de Paris, pour convaincre l'organisme humanitaire de ne pas déplacer les familles dont les enfants sont scolarisés. Une délégation du collectif a ensuite rencontré le gérant de l'hôtel, M. Wu. Ce dernier a expliqué le différent commercial qui l'oppose au Samu social, lequel gère la situation d?une vingtaine de familles. Contrairement à l'Aide sociale à l'enfance du département du Val de Marne, le Samu social refuse d'acquitter le prix fixé par l'hôtel (17 euros par personne et par jour) et s'en tient au tarif antérieur, 16 euros par jour, somme qu'il paie avec des délais dépassant 3 mois. Or le gérant constate que le Samu paie des sommes bien supérieures pour des établissements parisiens, qui n'offrent pas du tout le même confort ni des services comparables. Ils s'estime donc discriminé.
À Joinville en effet, les chambres disposent
Le gérant a signalé que, si le Samu social de Paris accepte ses conditions, les familles resteront en place, sinon, elles seront remplacées par d'autres personnes, relevant de l'aide sociale à l'enfance. Cependant, M. Wu s'est déclaré disposé à conservé, même en l'absence d'accord, les parents d'enfants scolarisés sur place jusqu'à la fin de l'année scolaire.
Le Samu social de Paris est un groupement d'intérêt public, associant l'Etat et la Ville de Paris, avec l'Assistance Publique et de grandes entreprises ou associations. Il est notamment financé par le mécénat de sociétés.