En 2009, trois entreprises importantes de Joinville-le-Pont ont fermé leurs portes, et avec elles, 141 salariés ont quitté la commune, dont 119 licenciements secs.
Logo (lunetterie), 55 salariés à Joinville (rue de la Liberté), a enclenché un plan social suite au transfert de son siège social dans le Jura (Morez), le 6 mai 2009, avec à la clé 33 licenciements, 12 propositions de mutations en Franche-Comté et 10 propositions de mutations en Île de France.
Le 28 octobre 2009, deux entreprises du groupe Eclair, basées quai Gabriel Péri, étaient liquidées sur décision judiciaire. GTC (tirage de films, héritière des studios Pathé) licenciait donc ses 62 salariés. Et Centrimage (copies de films vidéo) faisait de même pour 24 salariés.
Quelques mois plutôt GTC, qui occupait encore alors 142 salariés, lançait un plan social le 11 juillet 2008, avec 42 licenciements et 15 propositions de mutations dans le groupe Eclair (Boulogne-Billancourt, Epinay-sur-Seine).
En février 2007, Le Petit Robinson, une guinguette fondée en 1904, fermait définitivement et 25 salariés se retrouvaient sur le carreau.
En deux ans et demi, ce sont donc près de 250 emplois qui ont été supprimés. GTC et Logo comptaient en outre parmi les plus gros contributeurs de taxe professionnelle pour la commune.
Mais 2009 aura vu également la fermeture d’autres établissement employant des salariés à Joinville, même s’il n’y a pas eu dans ce cas de licenciements : Pôle emploi a fermé son agence de Joinville en juillet 2009, la mairie a quant à elle fermé son service emploi (Agora Joinville emploi) dès janvier de la même année.
Disparitions massives d’emploi, suppression des services dédiés aux demandeurs d’emploi : la concomitance de ces mesures est particulièrement malheureuse.