Concept très français, la notion de couveuse d’entreprises à l’essai commence à se propager, au moins dans l’espace francophone. Il s’agit de permettre à des futurs créateurs d’entreprises de tester leur activité, sans avoir à s’immatriculer. La notion de couveuse est née dans des réflexions, qui ont également conduit à la structuration des coopératives d’activités et d’emploi, portées par le collectif Synergies créateurs et l’association (aujourd’hui dissoute) Éficea. Les Boutiques de gestion constituent le premier réseau national à développer les couveuses, mais une partie d’entre elles sont portées par des associations indépendantes.
Longtemps tolérée de manière expérimentale, la formule des couveuses a connu un fort développement ces dernières années.
L'Union des couveuses, à laquelle appartiennent la plupart des couveuses existantes, est présidée par
Dans le Val de Marne, il existe une couveuse, basée à Champigny et portée par la Boutique de gestion ADIL. Baptisée CAPE pour entreprendre, elle n’est pas adhérente à l’Union des couveuses. Elle a obtenu un soutien important du conseil régional et doit s’implanter prochainement à Créteil et dans la vallée de la Bièvre.