Parmi les nombreux commentaires sur les élections du dimanche 23 octobre 2011 en Tunisie, je relève celui d’Hasni Jéridi, militant associatif à Joinville-le-Pont.
Il publie dans Siné mensuel (octobre 2011) un article sur « le souk démocratique » que constitue ce premier scrutin libre après la révolution. Hasni Jéridi craint que l’enthousiasme désorganisé dans lequel vit la jeunesse tunisienne n’aboutisse à ce qu’elle ne soit dépossédée de ses espoirs par une « génération spontanée de politiciens ».
Sur les forces politiques, Hasni Jéridi ne distingue guère parmi des « alliances improbables et saugrenues » qu’un pôle démocrate moderniste présidentialiste (Ettajdid) ou favorable à un régime semi-présidentiel (parti républicain), face aux islamistes de Ennahda. Mais il remarque que « pour la première fois, en Tunisie, on ne peut pas connaître le résultat des élections et rien que çà, c’est grisant. »
C. Willis, Siné mensuel