Lors du conseil municipal du 3 février 2009, différents incidents ont émaillé la séance.
Marc Verstraete, au nom des élus du groupe Joinville en mouvement, a souligné son « grand étonnement (…) de voir que, les élus de la minorité, sont exclus de fait d’un nombre important de discussions et des cérémonies protocolaires auxquelles, traditionnellement, l’ensemble des conseillers municipaux étaient conviés ». Dénonçant la conception que se fait la municipalité du rôle des élus, Marc Verstraete décidait alors de quitter la séance.
Olivier Aubry, au nom des élus du groupe Ump officiel et MoDem, rappelait la position du maire, tel qu’il l’exprimait dans le magazine municipal d'avril 2008 : « Parce que je ne désire pas travailler avec une opposition simplement contestataire, je veux leur dire que je souhaite qu'un débat démocratique constructif s'instaure au sein de cette assemblée. Ils seront écoutés et associes aux décisions que je prendrai, parce que les valeurs de tolérance et de respect de l'intérêt général sont pour moi essentielles en politique et que Joinville a besoin de toutes ses forces pour avancer. »
Mais l’ancien maire-adjoint constatait que les élus d’opposition n’ont « jamais été ni associés ni consultés sur la fermeture de JASPE (service prévention santé), le changement de logo, la fermeture de la structure d'accueil des SDF de l'avenue Galliéni, la fermeture d'Agora Joinville Emploi. » Il regrettait que le maire ignore ainsi « près de 60 % des Joinvillais » qui ne l’ont pas élu.
En réponse à ma demande, le maire, Olivier Dosne, a considéré que la non-invitation des élus autres que de la majorité à différentes cérémonies était due à des « erreurs » commises par les services.