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Joinville-le-Pont au jour le jour

Joinville-le-Pont au jour le jour

La vie locale sur les bords de Marne


Mars 1945 : les élus collaborateurs sont libérés

Publié par Benoit Willot sur 18 Mars 2009, 00:05am

Catégories : #Histoire politique de Joinville

Léon Lesestre (né en 1877), gagne les élections municipales du 5 mai 1935 à Joinville-le-Pont, à la tête d’une liste classée à droite, qui bat celle du communiste Robert Deloche, futur maire, ainsi que le maire sortant radical (centriste), Georges-Émile Briolay. Sa liste emporte 25 des 27 sièges. Les deux autres sont des communistes, qui sont exclus du conseil municipal en septembre 1939 pour avoir refusé de désapprouver le pacte germano-soviétique.

Sous l’occupation, Léon Lesestre reste maire et devient un fonctionnaire du régime de Vichy, qui le maintient en place avec quatre adjoints (Béal, Kirbuhler, Bautsch et Chaussée).

Le 20 août 1944, le comité local de Libération, conduit par Robert Deloche, commandant des FTP (Francs-tireurs et partisans), « rend cette mairie à la liberté et à la République » et chasse Léon Lesestre qui était présent dans les lieux.

Il est arrêté en compagnie de ses quatre adjoints et remis aux autorités de la Libération. Ils sont internés à Drancy (Seine Saint-Denis). Les cinq anciens responsables seront libérés début mars 1945.

Le Comité d’épuration de Joinville-le-Pont, qui dépend du comité local de Libération, trouve leur élargissement « pour le moins prématurée » dans une lettre qu’il envoie à Georges Marrane, président du comité parisien de la Libération.

Léon Lesestre cesse ensuite toute activité politique. Il reste, jusqu’à son décès, président de Société philatélique de Saint-Maur et Joinville (APSMJ), qu’il avait créée en 1925.

L’ancien maire meurt le 11 mars 1955 à Joinville-le-Pont.

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