On a vu, dans un article du
Rappelons que l’hôtel (2**) a été divisé en deux sections, une de tourisme et une sociale. Une séparation de fait (mais pas de droit) qui a amené l’exploitant à réaliser des travaux d’aménagement… sans aucune autorisation.
Dans un courrier du 18 décembre, le maire indique au gérant qu’il convoquera une nouvelle commission de sécurité dans un délai maximal de 3 mois. Si, de nouveau, l’avis de cette commission était défavorable à l’exploitation de l’établissement, le maire procéderait à la « fermeture administrative » de l’hôtel. Une telle décision conduirait, nécessairement, à un déplacement de l’ensemble des personnes hébergées, ce que beaucoup d’entre elles redoutent.
Le maire de Joinville a transmis une copie de ce courrier au préfet, au président du conseil général et au responsable du Samu social de Paris. Les services sociaux du département et le Samu social sont deux des principaux clients de l’hôtel, auquel ils adressent des personnes sans logement.