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Joinville-le-Pont au jour le jour

Joinville-le-Pont au jour le jour

La vie locale sur les bords de Marne


Guy Gibout et L'Humanité

Publié par Benoit Willot sur 27 Novembre 2009, 18:00pm

Catégories : #Histoire politique de Joinville

L'article de l'Humanité, quotidien communiste, consacré à la disparition de Guy Gibout (26/11/2009)
Guy Gibout, ancien maire communiste de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), est décédé, lundi, après une douloureuse maladie. Né en 1933 à Ascq (Nord), il commence sa vie professionnelle comme tourneur à Champigny-sur-Marne où, très vite (en 1954), il adhère au PCF, dont il devient membre de la direction de la fédération de Seine-Sud, puis du Val-de-Marne.

Pendant la guerre d’Algérie, il assume la rédaction du journal clandestin Soldats de France. Guy Gibout devient journaliste et est nommé rédacteur en chef des deux hebdomadaires communistes publiés dans le département (le Réveil du Val-de-Marne et les Nouvelles du Val-de-Marne). Après la disparition de ces deux titres, il intègre l’Humanité, dont il sera directeur des ventes, directeur 
de la cité internationale de la Fête de l’Humanité, puis plus tard, journaliste de l’édition du Val-de-Marne.

Dans son itinéraire politique, on le voit élu conseiller municipal PCF de Champigny-sur-Marne, fonction qu’il occupera de 1959 à 1965. Il s’installe ensuite à Joinville-le-Pont, dans la cité Rond-Point. C’est dans cette ville qu’il se présente sur la liste d’Union de la gauche en décembre1975, lors d’une élection partielle à la suite du décès du maire (divers droite) Georges Defert. En 1977, 
il est élu maire. Il sera réélu lors d’un scrutin partiel 
en 1978. En 1983, il est battu aux municipales par Pierre Aubry (divers droite). Il mettra alors ses capacités au service de son mandat d’élu d’opposition. Ce passionné de vélo se consacrera notamment à la défense 
de l’environnement menacé par le projet de doublement 
de l’autoroute A4. Il devient maire honoraire en 2004. Très critique sur l’évolution du PCF, il participe en 1996 
à la publication de journaux d’opposition interne. 
Il démissionne du PCF en 2000, en désaccord avec 
la mutation du PCF et avec ce qu’il considérait comme 
« la liquidation de l’Humanité en tant que journal du parti ». Il conservera cependant d’excellentes relations 
avec l’équipe de « son » journal. En 2001, il est l’un 
des fondateurs de l’association Reconstruction du PCF.

Dans une lettre à son épouse, Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, s’associe à la douleur de la famille 
et rend hommage au journaliste et à l’élu « apprécié 
de ses concitoyens, acteur du développement 
de sa commune et du département ».

Dominique Bègles

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