La séance du conseil municipal de Joinville-le-Pont du lundi 26 septembre 2011 (en mairie, 20h30, entrée libre) va être l’occasion, trois ans et demi après l’élection municipale, de quelques modifications significatives dans l’exécutif.
Emmanuelle Conrad, jusqu’ici maire-adjointe a, on l’a déjà expliqué ici, rendu son tablier et démissionné du conseil municipal. Elle sera remplacée par Pierre Marchadier, jusqu’ici conseiller municipal délégué en charge des affaires culturelles. Deux autres élus devraient se voir confier des responsabilités selon les annonces du maire : Jean-Marie Platet, sera en charge de la politique de la ville et Chantal Allain de la jeunesse.
Le conseil décidera également la dissolution de la Caisse des écoles, qui gérait différents activités (cantines, déplacements) dont la gestion sera reprise en direct par le budget municipal. La mesure est présentée comme une simplification ; il s’agit surtout de tirer les conséquences d’une faible implication des personnes extérieures à l’assemblée municipale dans cette structure associative.
La séance devrait également discuter des conséquences de la modification des taxes d’urbanisme. La nouvelle « taxe d’aménagement » prend le relai de l’ancienne « taxe locale d’équipement » et d’autres prélèvements départementaux ou régionaux. Les montants doivent rester identiques.
La question de la rentrée scolaire, si elle n’est pas au programme officiellement, devrait cependant être évoquée avec en particulier la situation de l’école maternelle du quartier P’tit Gibus, surchargée, où les classes dépassent 30 élèves.
Vous trouverez ci-joint l’ordre du jour du conseil municipal.
Les élus du groupe Joinville en mouvement (gauche) poseront trois questions au maire sur des sujets d’actualité que vous trouverez ci-dessous.
Il y avait dans la commune de Joinville-le-Pont plusieurs panneaux d’affichage libre pour les associations. Ils étaient placés à quelques coins stratégiques afin de permettre une information rapide des passants. Quelques semaines après l’élection municipale de 2008, le panneau situé à l’entrée du RER était supprimé. Au début de l’année, celui situé rue de Paris a été démonté. Cet été, c’est celui du boulevard de Polangis dont j’ai constaté la disparition…
Pourtant, en application de la loi du 29 décembre 1979, du décret du 25 février 1982 et de l’article 581 du code de l'environnement, chaque commune doit « réserver à l'affichage d'opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif » des panneaux. Leur superficie doit être d’au moins 17 mètres carrés pour ce qui concerne Joinville-le-Pont et aucun point de la ville ne doit être situé à plus d’un kilomètre d’un panneau d’affichage.
Pouvez-vous nous faire savoir ce qui a motivé la destruction de ces panneaux et nous indiquer ce qu’il en est du respect, à Joinville, des dispositions du décret (surface et implantation des panneaux) ?
À l’initiative de parents d’élèves, une pétition a été signée par des riverains et usagers du carrefour à l’angle de la rue Henri Barbusse, du boulevard du maréchal Leclerc et du boulevard Maurice Berteaux à Saint Maur des Fossés et vous a été transmise. Les pétitionnaires réclament un réaménagement des traversées, particulièrement difficiles et souvent dangereuses pour les nombreux usagers des équipements publics du quartier, particulièrement les enfants qui se rendent à l’école du Parangon.
Le lendemain de la rentrée scolaire, une panne des feux tricolores a ainsi conduit deux enfants à renoncer à se rendre à l’école, incapables qu’ils étaient de traverser.
Pouvez-vous nous faire savoir si vous comptez apporter une réponse aux demandes légitimes des utilisateurs de ce carrefour ?
Lors du conseil municipal du 24 mai 2011, sur ma demande, vous déclariez « jamais Joinville n’acceptera sur ces délaissés d’autoroute, des bureaux ou des constructions. »
Or, l’Actep (Association des collectivités territoriales de l’Est parisien), dont Joinville-le-Pont est membre a lancé, le 21 juillet 2011 un appel d’offre pour, selon ses termes, une « étude de reconquête de l'autoroute A4: vers une avenue métropolitaine » dont le budget a été estimé à 669 000 euros.
Le document de base, daté du 22 juin 2010, présente le projet qui fera l’objet de cette étude en ces termes : « Reconquête urbaine des talus et délaissés ; Valorisation du foncier disponible au niveau des délaissés ; Construction sur les rives de l’avenue, nouveaux espaces publics… »
Pouvez-vous nous faire savoir si l’engagement d’une telle étude a été approuvé par les représentants de Joinville au sein de l’Actep ?
Un des rares panneaux d’affichage libre restant, place de Verdun